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Il écrit
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Il chante
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Il tourne les pages
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Se sert des ciseaux
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Tire au pistolet
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Enfile des aiguilles
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Beau parleur
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Il brille dans la nuit
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Finalement, Paul est au travail
La piste comme page — La coulisse comme atelier —.
Les épaules tombantes passent le rideau rouge ; entre en piste monsieur l’Auguste dans des rires enfantins qui l’acclament. Volent au dessus de sa tête les oiseaux blancs près des cadres aériens où le funambule s’entraîne encore. À ses pieds encore plus bas que lui, un petit chien passe entre ses jambes écartées, sous son bras un bout de bois et dans ses mains une bouteille vide.
La musique s’arrête.
Il est seul, planté au milieu de la piste du cirque qui le fait vivre. Pour son entrée, il doit attendre que le silence revienne, que les rires s’arrêtent mais c’est peine perdue aujourd’hui. Son numéro, c’est évidemment les mots qu’il emploie qui sortent sans mesure, les intonations qu’il donne à ses phrases, ses pauses aussi, pour laisser le public rire. Sa roque voix demande à la bouteille de s’arrêter. C’est aussi son costume, son chapeau usé posé sur ses cheveux frisés qui se relève et dont le haut s’ouvre avec un simple mécanisme de ficelles au moindre mouvement de sourcil noir sur son visage blanc tiré au large sourire séraphique.
Il porte sa veste de guenilles ouverte de laquelle sortent les plus belles fleurs et les plus forts jets d’eau et qui se fend dès qu’il se penche en avant. Et puis il y a ses gestes de mime qui s’enchaînent et soulignent le quotidien, le rendent soudainement plus visible, plus grand, plus large, plus drôle : le morceau de bois sous son bras devient un banc instable avant de redevenir l’arbre duquel il vient à la verticale. Ses pieds semblent glisser dans ce que la bouteille fait couler partout autour pendant que lui s’en débat. Et à chaque nouvel aboiement, le chien innocent qui passait entre ses jambes dans les gestes et grimaces, devient soudainement un ours, un éléphant, un lion. À nouveau et à gros éclats, le monde rigole autour de ce cercle de sciure.cap au pire :
⸺ Bibliomania visite interlude dans le jardin Royal à la Rietveld Academie, sur l’invitation d’Olivier Lebrun et Alexandru Balgiu ➶ décembre 2023
⸺ Conversations à la Boîte 31 avec Léa, Marius, Mila & Salomé — Libraire éphémère et conversations de binômes ➶ octobre 2023
⸺ Participation à la biennale Exemplaires, impression au plomb à l'atelier m.u.r.r. ➶ mai 2021 - juin 2021
⸺ Costumes, scénographie et accessoires pour Copi Cabaret Tour, d'après la pièce La tour de la Défense de Copi - mise en scène de Garance Robert de Massy ➶ mai 2021 - juin 2021
⸺ Reading Machines avec Tiger Dingsun ➶ décembre 2020 - janvier 2021
⸺ Identités, programmes & dessins pour l'association Folle Béton ➶ juillet 2020 - 2022
⸺ Apparait derrière le rideau pour la publication Ficciones Typografika 1642 ➶ 2019
⸺ diplômé de l'École nationale supérieure des Arts Décoratifs, Paris, 2017 - 2022expositions et salons :
⸺ Voltolo à Ravisius Textor à Nevers avec Conversations sur l'invitation d'Alex Balgiu ➶ février 2024
⸺ Carte blanche pour Folle Béton ➶ octobre 2020
⸺ La distance séparant l'œuf du sol - PAC Marseille ➶ août 2020
⸺ Fanzines! Festival ➶ juin 2019
⸺ C H A P E L L E - Salon de l’édition graphique ➶ mai 2019
⸺ Spin Off, Angoulême ➶ janvier 2018
⸺ Ficciones Typografika ➶ juin 2017ateliers & enseignement :
⸺ Enseignement de la typographie et de la mise en page à l'ISBA Besançon ➶ depuis septembre 2023
⸺ Atelier de préparation au mémoire à l'Ésaab Nevers sur l'invitation de Thierry Chancogne ➶ mars 2024
⸺ Intervention avec Alex Balgiu & Sophie Demay pour «A Stream» au Campus Fonderie de l'Image
⸺ impression au plomb à l'atelier m.u.r.r. avec le collège Jean Lolive, avec Ariel ➶ avril 2023
⸺ Workshop à l'ensBA Lyon ➶ avril 2023
⸺ atelier à la HfG Karlsruhe avec ClubLab ➶ juillet 2019imprimer, relire encore, et puis, lire aux autres